Dossier d’Action commerciale internationale,

Etat des lieux des délocalisations en France

Mondialisation et globalisation, ont sonné le glas des économies étatiques paisibles et prospères. La libre circulation des biens et services accompagne la dissolution des identités nationales. Comme l’a dit Héraclite, « rien n’est permanent, sauf le changement », et c’est un « nouvel ordre universel » qui prend forme, avec l’interdépendance des états. La principale conséquence économique, de la mondialisation, pour les pays développés à économie de marché, c’est la délocalisation. En effet, lorsque les frontières des états s’assouplissent c’est pour faire place à un marché mondial, où compétitivité et attractivité sont les maîtres mots. Les entreprises doivent s’adapter, pour faire face à une concurrence de niveau internationale. La solution choisie par ces entreprises, a donc été la délocalisation.
De nombreuses définitions de l’offshoring, peuplent les articles de presse, ou les ouvrages scolaires et nous verrons plus loin qu’il est important de savoir de quoi, il est véritablement question. Pour le moment, prenons la définition du Larousse économique selon laquelle, « la délocalisation est le déplacement d’unité de production d’un pays vers un autre, lié à la recherche d’un coût de production plus bas». Historiquement, ce n’est pas la première apparition des délocalisations. En effet le XXeme siècle avait déjà connu son lot de délocalisation, avec Henri Ford, qui le 1er a implanté la production des Ford T un peu partout, pour effectuer des économies et ainsi approcher plus facilement le marché international. Dans les années 1975, c’est l’entreprise Kindy, puis Biderman qui vont délocaliser une partie de leur production… Si bien, que dès 1993, Arthuis, puis Devedjian rendaient des rapports faisant état des méfaits, possibles des délocalisations. Depuis lors, le nombre d’article de presse qui titraient « délocalisation » n’a cessé d’augmenter.