Démocratie, tu l'aimes ou tu la quittes ?
Au 18e siècle, Rousseau déstabilise la démocratie en déclarant inaliénable la souveraineté du peuple. Déstabilise pourquoi ? Car le danger est que si la souveraineté est inaliénable, un groupe de personne anti démocrate puisse avoir la parole et le pouvoir afin de lui nuire. Nous pouvons donc en dégager la question suivante : « Dans une démocratie, doit-on donner la parole à ceux qui sont contre elle, au risque de lui nuire ? ».
Ci-dessous sera développé une confrontation d’idées entre la réponse « oui » et ses arguments abordant la la démocratie en théorie, les risques de devenir anti démocrate soi-même, (…..) et la réponse « non » et ses contre arguments abordant la démocratie en pratique, les droits qu’elle nous octroie, les risques qu’elle prend en étant ce qu’elle est.
Premièrement, la démocratie - comme le dit la théorie - donne la parole à tout le monde sans exception. Ça serait étrange de ne pas suivre la théorie fondatrice du concept. Dans un pays démocratique, ça n’aurait aucun sens qu’une partie du peuple ne puisse pas s’exprimer, et cela va à l’encontre du concept de liberté d’expression, que nous octroie cette politique. La liberté d’expression est un concept large dans ce cas-là, elle englobe liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières.
Par contre, au niveau pratique, c’est dans l’autre sens que ça se passe. Donner la parole à un groupe d’anti démocrate serait paradoxal. De plus, la démocratie (sauf coup d’état) ne peut se faire renverser que par ses ennemis lorsqu’ils remportent une majorité démocratique. Ce qui veut donc dire que