Démocratisation de la culture
INTRODUCTION :
La démocratisation de la culture ou la popularisation de la culture telle qu’on l’appelait à l’époque, fut sous l’époque d’André Malraux et de ses successeurs, une priorité. Cela, pour pouvoir rendre accessible à tous une culture qui appartenait aussi à la population française. C’est en 1959, que l’Etat décide de créer le ministère de la culture (un ministère autonome) qui a pour mission de « rendre accessible les plus grandes œuvres au plus grand nombre d’hommes ». André Malraux, grand passionné d’art, va être nommé ministre et c’est donc lui qui sera chargé de mener à bien cette mission. Ce dernier décide donc de commencer son travail en créant des « Maison de la culture », dont la première ouvre en 1961. Mais le terme de accessibilité à la culture, avait un sens différent selon Malraux en 1959, en effet, celui-ci considérait cette « démocratisation » comme aménagement du territoire et non comme réductions des inégalités sociales. C’est pour cela, que ces successeurs comme Duhamel, Donnat et Bazin, se sont appuyés des pistes apportées par Malraux quant à l’avancement et l’évolution de la démocratisation de la culture et pour essayer de la rendre toujours présente et abordable à chaque citoyen, pour que l’accès au patrimoine français qui était autrefois réservé à une population privilégié ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Chaque génération de ministre a du se demander comment réussir à imprégner le peuple français à sa propre culture, et comment réussir à le rendre sensible à cette culture ?
De Malraux à Jack Lang, chacun de ses ministère va essayer de comprendre tour à tour, quel est ce désarroi que ressentent les français vis-à-vis de leur culture, suite aux nombreux échecs essuyés par les ministres un à un, pour les mobiliser et les pousser à se déplacer dans des lieux culturels mis en place à cet effet. Aujourd’hui, nous allons donc nous intéresser à cet idéal d’accessibilité culturelle qui a traversé ces