Désert, le clezio
Dans ce texte, on note beaucoup de références à la lumière. Au commencement, elle gène Lalla qui ne veut pas se faire remarquer. C’est un inconvénient mais au moins elle aveugle les autres danseurs qui ne la voient donc pas. Mais on constate que lorsque que Lalla se met à danser, la lumière change de signification : elle devient un atout et la met en valeur. La lumière évolue en fonction de Lalla Hawa, suit son ressentit. La lumière joue avec elle, comme si elle lui obéissait, qu’elle lui appartenait « La lumière […] pas ». Tout au long de l’extrait, on voit également la salle et ceux qui s’y trouvent subirent une transformation. Celle-ci est au début remplit, puis elle devient vide « disparus ». En effet, les danseurs deviennent des cailloux aux yeux de Lalla (réification ). La pièce, qui était tout d’abord une « arène », représentant donc l’enfermement, devient une « esplanade », un grand espace sans limites, libre. Cette liberté est mise en avant par la comparaison « comme des ailes ». La danse fait remonter les origines de Lalla, la salle prend un air de désert, la nature aride reprend sa place autour d’elle. Elle revît son passé, le lie à sa