Préparation de la lecture cursive n°2
Désert de J.M.G Le Clézio (1980/Grand prix de littérature Paul-Morand de l’Académie française)
I-Biographie de l’auteur (cf fiches jointes/croix sur ce qui est important)
II-La structure de l’œuvre
A- La polysémie du titre
Il exprime le thème central du roman. Le terme, sans complément, paraît incomplet. Ce désert peut être :
-celui des hommes bleus
-celui auquel aspire Lalla
-la solitude de Lalla
-la solitude du monde des villes modernes, glaçantes et déshumanisées où l’on croise finalement moins d’être humain que dans le véritable désert.
B-La structure binaire de l’œuvre
Deux parties : « Le bonheur » et « La vie chez les esclaves »
Deux lieux : « L’Afrique »(le royaume) et « Marseille » (l’exil)
Deux années : les années 1909-1912(massacre des hommes bleus du désert par les chrétiens) et le temps présent (celui de la misère des immigrés)
Deux enfants-héros : un jeune garçon(Nour) et une jeune fille Lalla. On peut les comparer car on dit que Lalla est l’héritière orpheline des hommes bleus et des femmes du désert ».
Le récit de Nour couvre deux années. Il relate un épisode : la pacification du Maroc par l’armée française et l’échec de « la guerre sainte »menée par les chrétiens par Ma el Aïnine. Le second récit , celui de Lalla, que l’on situe dans les années 1970,d’abord dans un bidonville, la Cité, près de Tanger, puis à Marseille, avant de revenir dans le dernier chapitre vers la Cité et le désert.
C-Comparaison Céline/Le Clézio et lien avec objet d’étude
1) Une errance circulaire comme chez Céline (on revient dans le désert tout comme les persos de Céline à la place Clichy !)
« Les routes étaient circulaires, elles conduisaient toujours au point de départ. Mais c’était une route qui n’avait pas de fin, car elle était plus longue que la vie humaine » (p24).
En comparant l’incipit et l’excipit du roman, on remarque cette construction en boucle :
« Ils sont apparus, comme dans un rêve » incipit
« Ils s’en allaient, comme dans