Désespoir
D’après Kierkegaard il y a plusieurs formes de désespoir. Celle où l’on ne veut pas être soi-même, celle où l’on veut être soi-même, mais d’après lui toutes les formes de désespoir se rapporte à la 2e, c’est-à-dire qu’on veut toujours être nous-mêmes (être un individu unique).
Pour l’homme le désespoir peut être à la fois avantage et défaut. Avantage dans la mesure où il a la possibilité (ou la capacité) de désespérer ce qui lui donne un avantage ou le distingue de l’animal, qui lui vit dans le moment présent. Et quand cela devient réalité, c’est un défaut, car l’homme de réussit pas à devenir lui-même.
Kierkegaard désigne le désespoir comme une maladie à la mort (entraine la mort ou fait l’homme la désirer). Désespérer c’est vouloir mourir, mais ne pas y arriver. Mourir ici est faire mourir le moi et non pas du point de vue biologique. L’homme veut ne pas être ce qu’il est présentement.
D’après lui le désespoir est toujours un échec, car on ne peut pas s’en débarrasser. On ne peut pas faire disparaitre les pensées qui font partie de l’âme (l’éternel). Même ce qui nous semble comme la solution ultime, la mort, est un échec, parce qu’on n’élimine pas complètement le moi (qui est le but principal quand on désespère). Par la mort on ne détruit qu’un élément du moi, qui est le corps (l’homme est une synthèse d’un corps et une âme) et donc le moi n’est pas complètement détruit et on est toujours désespéré.
Il ajoute que désespérer de quelque chose est toujours désespérer de soi. Exemple : Une jeune fille qui désespère parce que celui qu’elle aime est mort ou la trompe, elle ne désespère pas de cela, mais elle désespère d’elle-même et elle veut se défaire de sa conscience (du moi).
Conception de la vie heureuse par Pétrarque
Pétrarque dit que pour atteindre la vie heureuse, il faut commencer par méditer ou réfléchir profondément sur soi-même, faire ressortir tous ses malheurs devant soi et réfléchir à ce qu’on désire