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La déstalinisation sous Khrouchtchev: enjeux, conséquences et limites (1956-1964)

Introduction

En 1953, après la mort de Joseph Staline, le bloc soviétique est ébranlé. On assiste alors au début de la déstalinisation elle apparaît d'abord comme une rupture avec le mode d’exercice du pouvoir fondé sur la terreur instaurée par le « petit père des peuples ».
Chef d'état et homme fort de l'URSS pendant plus d'un quart de siècle. Staline fut l'un des acteurs majeurs de l'histoire contemporaine. Considéré comme le fondateur des goulags , il est à la fois le grand vainqueur d'Hitler, le modernisateur de l'URSS et l'artisan d'une terreur dans le pays.
Il se présente aux yeux du peuple comme le gardien du marxisme-léninisme.
La déstalinisation débute officiellement le 24 février 1956 après la chute du règne de Staline elle implique la disparition du rôle dirigeant et du monopole politique du Parti. Ayant pour acteur principale Nikita Khrouchtchev alors premier secrétaire du Parti communiste de l'union soviétique. Il dénonce les crimes du « Koba » ce qui sera appelé son « rapport secret » lors du 20e congrès du PCUS consistant à abandonner le culte de la personnalité et dénoncer les crimes de Staline. Ce rapport a été communiqué aux seuls 1436 délégués du congrès réunis à huis clos. Cependant bien qu'il condamne le culte de la personnalité Khrouchtchev ne remet pas en cause le modèle soviétique et continu de prôner l'idéologie Stalinienne ce qui le forcera à démissionner en 1964.

Problématique: pourquoi la déstalinisation, bien que perçue comme un véritable séisme politique, peut-elle apparaître comme une tentative de sauver le système soviétique ?
Pour répondre à la problématique je vais développer trois plans avec sous-parties.

Le système soviétique Les limites de la déstalinisation III) Les conséquences de la déstalinisation Le système soviétique

II) Les limites de la déstalinisation ° La fin de la