Déséquilibre entre les pays du no
1. Les moteurs de croissances
• Le XIXe siècle et le premier XXe siècle sont marqués par deux phases d’industrialisation en Europe et aux Etats-Unis. La première, amorcée en Grande-Bretagne à la fin du XVIII e siècle, s’accompagne du développement des industries textiles et du chemin de fer. A partir des années 1860-1870, une seconde révolution industrielle, fondée sur l’utilisation de l’électricité et du pétrole et de nombreuses innovations techniques dé- veloppe de nouveaux secteurs d’activités. L’Europe occidentale et les Etats-Unis sont les principaux foyers de cette croissance.
• Le développement des grandes entreprises et d’un secteur financier puissant contribue largement à expliquer la croissance économique. Les entrepreneurs ont besoin de capitaux. Ils font donc appel à des banques d’affaires et créent des sociétés anonymes.
Dans le même temps, des banques de dépôts investissent l’épargne des particuliers, ce qui contribue encore à nourrir la croissance.
• Les progrès de la productivité accélèrent ce processus. Dans un premier temps, ils sont dus à l’utilisation de machines et aux innovations techniques. Mais à partir du début du XXe siècle, les gains de productivité sont obtenus grâce à de nouvelles méthodes de production. L’organisation scientifique du travail (OST) est fondée sur la division et le chronométrage des tâches dans le processus de fabrication. Le travail à la chaîne reprend ces principes, associés à une politique de salaires élevés.
2. Les conséquences de la croissance
• La croissance économique permet à l’Europe d’imposer sa domination sur le monde.
Les Européens contrôlent les échanges commerciaux internationaux. Cette domination est également financière, puisque les Etats européens prêtent de l’argent à de nombreux Etats (la Chine, l’Empire ottoman). Cette domination financière, associée à une supériorité dans les domaines technologique et militaire, explique le mouvement