développement de l'enfant
Les principaux enjeux de la petite enfance sont « revisitées » de manière plus sophistiquée et consciente tout au long de la vie.
Aucun enfant ne se développe de façon rectiligne (il y a toujours une marge avec des moments de régression, de « plateau », de piques, etc.) : les contextes stressant entravent le développement de l’enfant. Les acquisitions se font en fonction de sa tranquillité et de sa confiance : - confiance en lui : l’apprentissage offre un risque narcissique ( !) ; dans les gens qui l’entourent ; - dans l’amour de ces personnes-là ; - dans le fait qu’il progresse, et dans le soutien de son autonomisation.
Rien ne peut se développer sans une inscription génétique : les relations humaines doivent être de qualité.
Inversement les gènes ne peuvent s’exprimer sans un environnement facilitateur et régulateur.
Le nouveau-né : un être doté de conscience, de mémoire, et de compétences propres.
Les capacités « innées » du bébé vont rencontrer ou non, dans l’environnement affectif et matériel, des conditions favorables à leur expression et à leur développement, ou au contraire favoriser leur dégénérescence.
La plasticité des capacités psychiques, neurologiques et biologiques permet de nombreux écarts ou retards.
Plus le sujet est âgé, plus les acquis ou les récupérations sont difficiles.
Les facteurs internes :
Un rythme propre aux acquisitions
De nouveaux conflits
Les facteurs externes :
Le réseau d’attente de l’environnement parental et social (l’environnement ne doit pas empiéter sur la vie du bébé, ( !) aux objets bruyants, lumineux,… qui sur stimulent. Il faut que l’enfant sente qu’il ne « gêne »pas, qu’il a sa place, même s’il est arrivé sans être prévu).
I- L’enfant de 0 à 2 ans :
Le bébé est vulnérable et extrêmement dépendant de son environnement.
Avant 21 ans, le cerveau humain n’est pas achevé. Donc cet inachèvement du