E1 cas Cantal
Tanguy
Culture de la communication
Première partie
1) Cette extrait est un texte de Jean Fourastié, économiste français, paru en 1983 dans
Le Rire, suite, “Remarques et notes diverses” des éditions Denoël. Dans ce court extrait, il évoque les fonctions du rire pour en distinguer quatre :
Le rire est d’après lui un comportement expressif qui permet de maintenir la bonne humeur à l’intérieur d’un groupe (ligne 6). Il est, à ce titre, un ingrédient essentiel de la « convivialité », dont l’étymologie est, rappelons, le fait de vivre ensemble.
A ce titre, il permet de socialiser, d’assurer la cohésion du groupe, et permet au groupe de s’attribuer un animateur, voire un chef dans la personne de celui qui sait le porter à tous. Le personnage du boute-en-train bénéficie ainsi de la part de ceux qu’il fait rire d’une reconnaissance et d’une indulgence spécifiques.
De manière plus importante encore, le rire est une manifestation archaïque qui contribue à l’équilibre intérieur de tout individu, entre ce qui relève de la raison et ce qui relève de l’instinct. Pour Fourastié, il contribue donc de manière indéniable au bonheur de l’homme (ligne 20).
Enfin, Fourastié distingue une fonction qu’on pourrait appeler pédagogique du rire, car ce dernier sanctionne, du point de vue du sens commun ou du bon sens, les écarts. On retrouve là la vieille définition du rôle de la comédie parmi les hommes ; faire rire afin de corriger les moeurs. Dans cette fonction, le rire est partie prenante du spectacle théâtral comme de la leçon qu’il donne. On rit du benêt, du cocu, de la précieuse ridicule et de l’avare, et l’on apprend à ne pas être benêt, cocu, précieuse ridicule ou avare…
2) Oui, d’après moi les campagnes de communication exploitent le rire parce qu’il est fédérateur. Il s’agit donc de comprendre quel parti les campagnes de communication tirent de cette aptitude qu’a le rire de fédérer, de regrouper, de rassembler. C’est bien entendu dans un but essentiellement