Eau dans l'antiquité
1.Les aqueducs
2.Les thermes
3.Les fontaines
4.Les égouts
1.LES AQUEDUCS
L'aqueduc est essentiellement un canal (specus), bétonné dans sa partie horizontale, étanche et toujours couvert, soit par des dalles, soit par une voûte.
Variant selon le terrain, une très grande partie de son parcours était souterraine pour éviter le vol et la pollution. Le specus avait généralement une largeur de 0,70 à 1 m et une hauteur de 1,60 à 1,70 m, de façon à ce qu' on pût y entrer pour le nettoyer.
Les dépôts calcaires constituaient un problème non négligeable.
L'aqueduc devait parfois effectuer un trajet assez long depuis le point de départ jusqu'au point d'arrivée et rencontrait un certain nombre de "péripéties".
Dans le cas de petites dénivellations, on plaçait le canal sur un petit muret ou sur des arches.
Le pont du Gard, construit sous Claude, le plus haut du genre avec ses 47 m et ses trois séries d'arches successives, remarquable par sa solidité et son esthétique, avec comme seule fonction d'amener l'eau à Nîmes
Les obstacles majeurs sont au nombre de trois :
- la montagne, dans laquelle on creusait des tunnels, s'il n'était pas possible d'en faire le tour ; à partir du fond des puits, on creusait une série de tunnels devant se rejoindre de puits à puits ;
- la dépression moyenne, que l'on franchissait par un pont ;
- la vallée très profonde, pour laquelle on recourait à un système de siphons reposant sur le principe des vases communicants.
Ponts et siphons étaient des ouvrages exceptionnels, très coûteux, dont la réussite n'était pas assurée ; les ingénieurs romains préféraient rallonger le parcours de l'aqueduc et ne les construisaient que s'ils ne pouvaient absolument pas faire autrement. Ajoutons que l'eau devait toujours se déplacer avec la même vitesse, ni trop vite, ni trop lentement. La pente devait être légère et uniforme.
L'étape suivante est la distribution de l'eau. Celle-ci coulait sans arrêt, mais sans pression, dans