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doit faire face à une contrainte budgétaire se traduisant par un déséquilibre budgétaire c'est-à-dire que les dépenses publiques sont supérieures aux recettes, l’Etat est donc en déficit. Ce déséquilibre budgétaire est dû principalement aux fortes dépenses de protections sociales, qui regroupent les prestations d’assurances et d’assistance. Mais aussi, de part des recettes publiques notamment les impôts et les cotisations sociales constituant les prélèvements obligatoires. Ces recettes publiques sont trop faibles par rapport aux dépenses. Entre 1970 et 2012, la part des dépenses dans le PIB (produit intérieur brut) a augmenté de 16 points tandis que celle des recettes dans le PIB s’est accru de seulement 11 points. Aussi, en 2012, les dépenses publiques représentaient 56% du PIB alors que les recettes publiques, elles, représentaient 51% du PIB. Cette différence qui est le solde publique négatif permet de mesurer l’écart entre les dépenses et les recettes. En effet, en
2012, en France, le solde publique s’élevait à 5 points.(document 1) L’évolution des dépenses est donc différente de celle des recettes, ce qui a tendance à augmenté le déficit de l’Etat, car les dépenses augmentent plus vite que les recettes. Par ce déficit, l’Etat est donc sous contrainte budgétaire.
De plus, la contrainte budgétaire des pouvoirs publics est provoquée par des dépenses trop importantes de protections sociales c'est-à-dire l’ensemble des dispositifs mise en place par les pouvoirs publiques pour couvrir les risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage) afin de réduire les inégalités entre les individus. En effet, les protections sociales qui sont qualifiés de mixtes car ils sont constitués des prestations d’assurances et des prestations d’assistance sont trop élevées. L’ensemble des prestations sociales ne cesse d’augmenter pour représenter plus d’un tiers du PIB. (document 4) Pour