Ecjs, homoparentakité
Quelles sont les conséquences de cette situation inhabituelle sur le développement de l'enfant ?
Alors que l'adoption du pacte civil de solidarité (pacs), en novembre 1999, souligne l'évolution de la société française à l'égard de l'homosexualité, la question de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels en montre les limites. La plus grande tolérance en France à l'égard des homosexuels bute toujours sur la question de la parenté.
Selon les estimations de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), 11 % des femmes lesbiennes et 7 % des hommes gays seraient parents.
Toujours selon ces estimations, 3 à 4 % des hommes gays parviennent à adopter, et un très petit nombre d'entre eux recourent à des mères porteuses, à l'étranger.
Beaucoup de couple homosexuels partent au Canada pour pouvoir adopté et se marié légalement. Contrairement en France où ces couples ne peuvent que se pacsés .
Avril 2002 : 36 % des Français se déclarent favorables à la possibilité d'adopter pour les couples homosexuels, selon un sondage Ipsos pour le magazine Le Point.Mars 2002 : 58 % des 15-24 ans sont favorables à l'adoption par des couples homosexuels, selon un sondage VSD/Louis-Harris.Juillet 2001 : 68 % des Français restent opposés au droit d'adoption pour les couples homosexuels, selon un sondage Sofres pour le magazine Femme.Septembre 2000 : les Français restent largement opposés (70 % contre 23 %) au droit d'adopter pour les couples homosexuels, selon un sondage Sofres commandé par le magazine Têtu.Mai 2000 : selon une enquête Eurobaromètre réalisée en avril et en mai 2001 auprès de 10 000 jeunes des Quinze pays de l'Union européenne âgés de 15 à 24 ans, 41 % des personnes interrogées se sont dites favorables à l'adoption d'enfants par des couples de même sexe (36 % en 1997).
Plus de 200 millions d'enfants vivraient dans des familles