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III/Les femmes dans l’armée, dans le monde.
_ Certains états comme le Japon ou la Suisse, autorisent la présence de femmes à certains postes de combat mais rarement quand il s’agit de pratiquer sur le terrain.
On voit d’ailleurs rarement des femmes dans des lignes de front de guerres comme celles d’Afghanistan et d’Irak. Elles ont généralement la simple tâche de conduire des soldats éloignés du front au cœur du champ de bataille.
Aux États-Unis en revanche, a été évoqué le fait que des femmes participent déjà largement aux combats. Et malgré les restrictions, depuis 2001, 144 femmes américaines ont été tuées et 865 on été blessées selon le département américain de la défense dans les combats.
Le nombre de pays ayant proposé des postes de combat aux femmes est également plus grand qu’on pourrait le croire. Par exemple, un rapport du ministère de la défense britannique datant de 2010 listait la France, le Canada, le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, Israël, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, la Suède, comme les pays qui autorisent la présence de femmes dans des «rôles de combat rapproché», ce qui peut être défini comme le fait de «combattre un ennemi au sol avec des armes individuelles ou opérées par une équipe, en étant exposé à des feux hostiles et à une grande probabilité de contact physique direct avec des forces armées hostiles».
L’Australie a rejoint cette liste en septembre 2011 quand elle a ouvert aux femmes des unités de première ligne, et notamment un grand apport en Afghanistan.
Quelques autres pays pourraient aussi être ajoutés à cette liste. La Corée du Sud par exemple qui a commencé à ouvrir à des femmes d’autres postes sur le front, comme dans l’artillerie et les divisions blindées (unité militaire composée surtout de véhicules terrestres blindés tels que les chars). Des femmes ont combattu dans l'armée d'Erythrée depuis sa guerre d'indépendance en Ethiopie en 1991 (à un moment donné, elles