Les familles monoparentales vivent dans des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles que les couples avec enfants. Elles sont moins souvent propriétaires.
En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’un seul adulte qui vit sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un même logement.
Le nombre de familles monoparentales ne cesse de croître depuis quarante ans . Elles sont aujourd’hui 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968. Auparavant, les familles monoparentales étaient la conséquence du décès précoce d’un des parents. Puis-ce qu'il n'etait pas frequent de divorcer à cette epoque là. En 1962, 55 % des parents à la tête d’une famille monoparentale étaient veufs ; en 2005, ils sont moins de 10 %. Ce qui prouve que aujourd'hui les familles monoparentales sont plus du a une séparation volontaire plutot qu'une separation obligé (décès).
Lors des separations les enfants gardent généralement des relations avec leurs deux parents mais plus souvent il reste dans le foyer de leurs mère. Les pères hébergent occasionnellement ou régulièrement leur enfant plus que par le passé. La part des hommes à la tête d’une famille monoparentale n’a que légèrement progressé depuis 1990.
Les mères de famille monoparentale sont moins diplômées que celles qui vivent en couple : 23 % ont un diplôme du supérieur, contre 30 % pour les mères de famille vivant en couple. Elles sont souvent dans une situation moins favorable sur le marché du travail. Elles doivent en effet surmonter à la fois les contraintes liées à leur situation de mères seules - la garde d’enfants en particulier - et l’impossibilité de compter sur le revenu d’un conjoint pour subvenir aux besoins de la famille.