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Qui est concerné ?
Les couples ayant des problèmes de fertilité n’ont pas tous recours à la gestation pour autrui, loin de là. Il ne s’agit que de ceux dont la femme n’a pas d’utérus et dont c’est la seule solution (hormis l’adoption, dont on connait les difficulté) d’avoir un enfant. En tous cas dans les pays où la GPA est autorisée, car des pratiques sauvages se développent notamment en Inde où il est possible de se ‘faire faire un bébé’ pour 10 000 euros.
La mère porteuse se fait implanter l’embryon du couple géniteur (les ovocytes de la mère naturelle, ou d’une donneuse anonyme si la mère n’en a pas, ayant été fécondées in vitro par le sperme du père) et ne fait alors que ‘prêter’ son utérus le temps de la grossesse (ou louer dans le pire des cas).
En France chaque année, on estime que 30 000 couples ont recours à l’assistance médicale à la procréation, mais seulement une centaine auraient recours à la gestation par autrui. Les experts chiffrent couramment à un millier le nombre d’enfants en France nés de cette technique.
Que dit la loi française ?
Depuis 1994, l’article 16-7 du code civil dispose que : ‘toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle’. La mère porteuse est seule reconnue comme mère biologique. C’est ce qui est arrivé aux parents Mennesson, qui tentent depuis presque dix ans de faire reconnaître la filiation de leurs enfants, par la jurisprudence et par la loi.
Qu’en pensent les français ?
Si l’on en croit le sondage Ipsos réalisé pour Top Santé en janvier, 61% des Français sont favorables à l’autorisation des mères porteuses et 33% sont contre.
Quand la question les concerne