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Camille Boituzat, Manon Bourreil et Ambre Comtesse T°S La laïcité est un des fondements principal de l’État, elle trouve son origine le 9 décembre 1905 lors de la séparation de l’Église et de l’État. L’État français est neutre et n'intervient pas dans les affaires religieuses de la nation. Elle figure dans la devise de la république française « Liberté, Egalité, Fraternité ».
En effet, la laïcité se définie comme étant un « système qui exclut les religions de l'exercice du pouvoir politique ou administratif, et notamment de l'organisation de l'enseignement » (Larousse, 2011). Aujourd'hui, notre État qui, sur le plan juridique désigne une collectivité, un peuple ou une nation à l'intérieur ou à l'extérieur d'un territoire déterminé, doit faire face a une grande diversité de croyances et de tendances religieuses est qualifiée de pluralisme c'est-à-dire une conception admettant la diversité des opinions et des tendances.
Nous pouvons nous poser la question si la laïcité favorise la diversité des religions dans un État ?
Dans un premier temps nous verrons comment la laïcité permet de faire cohabiter les religions, puis dans un second temps les limites de la laïcité en France.
Jusqu'à la Révolution Française, la France est une monarchie de droit divin consacrée entièrement à la religion catholique, cependant de part le saccage des églises, le massacre des prêtres ainsi que la condamnation de Louis XVI une première rupture se crée et constitue le point de départ de la laïcité française.
A partir de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle plusieurs lois sont créées pour renforcer le principe de laïcité, tout d’abord entre 1881 et 1882 sont votées les lois de Jules Ferry rendant l’école gratuite, l'instruction obligatoire et l'enseignement public laïc. Ensuite, en 1901 la loi sur les associations autorise les congrégations religieuses pouvant fonctionner en interne, comme