Eco-art
Désormais, l'écologie et le développement durable passionnent les artistes,les architectes et designers. Militantisme ou tendance à la mode, la culture se met au vert.
L'écologie n'est pas seulement le dernier sujet à la mode en politique et pour les entreprises polluantes, il est aussi le sujet majeur d'œuvre d'artistes contemporains.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu'on évoque l'art écologique?
Défense de la nature, botanique, jardinage, aménagement du territoire, paysage, solution pragmatique... On trouve de tout dans le domaine de l'écologie.
Les deux trajectoires tracées dans le domaine de l'éco-art serait celle de l'activisme, de l'engagement actif au service de grandes causes écologiques, et une seconde voie plus laborantine.
L'art défensif et militant contient plusieurs genres:
Le documentaire objectif avec les enquêtes photographiques de Mitch Epstein photographe américain, qui sillonne son pays depuis 2003 , en s'intéressant particulièrement aux équipements énergétiques, aux stations électriques, aux mines d'extraction de charbon jusqu'aux centrales nucléaires. «American power » est une série de photographies qui ne brosse pas l'Amérique dans le sens du poil. L'artiste nous montre des images à deux fonds comme au premier plan du jardin d'une maison typiquement américaine installée au pied de deux tours de refroidissement de réacteur nucléaire.
Il existe d'autres artistes, comme Tue Greenfort (un artiste danois vivant à Berlin). On lui doit notamment, le fait d'avoir équipé un lampadaire public de la ville de Munster d'un interrupteur, d'avoir conçu une benne à ordure transparente pour la ville de Turin et d'autres créations comme des sculptures faites de lampes en pots de yaourt récupérés.
L'artiste Agnes Denes, aidée de deux assistants et de nombreux volontaires, a procédé à une restauration écologique, en investissant un terrain à deux pas de Wall Street à Manhattan, qu'elle a nettoyé et recouvert de terre "saine".