Ecole et communautarisme
Octobre 2010, 2 articles, l’un du journal le Figaro et l’autre du journal l’Evènement du Jeudi, traitent du communautarisme fragilisant, voire menaçant l’école.
Ces articles font suite à un document émis par le HCI (Haut Conseil à l’intégration), remis au gouvernement en novembre 2010, sur l’intégration d’enfants issus de l’immigration dans certaines écoles dites « ghetto ». Ce sont des établissements dont le pourcentage d’enfants étrangers excède celui de la moyenne nationale (20%), qui sont très mal répartis géographiquement sur le territoire, avec une forte concentration, notamment dans certains départements d’Ile de France, dans certaines grandes villes comme Marseille ou dans certaines régions comme l’Ouest de le France.
Certaines classes se disant 100% musulmane, d’autres situant clairement les élèves selon leur origine nationale ou religieuse, cette concentration entraine une faible maitrise de la langue allant jusqu’au rejet de la langue française. Certains enseignants se plaignent également de ne pouvoir dispenser tous les sujets de leur programme dans certaines matières par exemple en histoire-géographie sans heurter les religions de leurs élèves.
L’école s’alarme donc. A ces situations s’ajoutent souvent la précarité et le faible niveau scolaire des parents, qui ne sont pas au fait des aides disponibles tel que le soutien scolaire. Le HCI relève par là même le manque d’efficacité des aides mises en place dans le cadre de la réussite scolaire par la loi de cohésion sociale dû entre autre à un déficit de coordination entre les différents intervenants et une absence d’évaluation des dispositifs.
Force est de constater qu’aujourd’hui l’école peine à jouer son rôle d’intégration et cela malgré les fonds consacrés au programme de réussite