1) L’émission de gaz à effet de serre est productrice d’externalités négatives car l’atmosphère ne retient pas tous les gaz nocifs, ils entrainent donc des effets négatifs sans que cela ne soit un but. C’est ce que l’on appelle des externalités.
Il faut donc que les acteurs de ce marché se rendent compte des conséquences de leurs décisions.
2) Le marché des droits à polluer vise à limiter la pollution par les entreprises. Les autorités instaurent un quota de rejets polluant global par entreprise pour une zone et une période définie. Il est dont distribué des permis de quantité équivalente gratuitement ou non. Les entreprises ont obligation de posséder les permis correspondant à leur taux de pollution.
Il y a possibilité de vendre ou échanger ces permis, permettant aux entreprises de faire des bénéfices grâce à ce marché. Chaque entreprise choisit la méthode qui lui sera la moins couteuse ;
- soit équiper son entreprise de sorte à moins polluer et revendre les permis non utilisés
- soit acheter des permis aux autres entreprises pour ne pas avoir à équiper son entreprise en faveur de l’environnement, ce qui peut avoir un cout
3) Ce marché ne pourrait pas être sans l’Etat car c’est lui qui l’a mis en place et qui en fixe les règles. Il adopte des solutions de marché poussant les entreprises à résoudre le problème elles-mêmes.
Si l’Etat ne fixe pas de limites ce marché ne fonctionnerait pas car généralement les entreprises ont pour but les profits avant l’environnement
4) Ce marché permet d'atteindre à moindre coût la réduction des émissions en permettant un transfert depuis les entreprises les plus innovantes ou les mieux placées.
L’Etat pourrais inciter ou imposer des actions en faveur de l’environnement au sein des entreprises telles que le tri sélectif, le recyclage, interdire et contrôler le