Économie

Cas pratique p. 78/79

1- En Espagne en 1998, la croissance annuelle du PIB en volume est de 4,5. jusqu’en 2000 elle ne cesse d’augmenter pour atteindre 5,0. Ensuite jusqu’en 2002, il y a une forte récession, la croissance annuelle est de 2,7. De 2002 à 2006, il y a de nouveau une progression constante, qui atteint 3,9. Depuis 2007 la croissance baisse de nouveau.
En France, la croissance annuelle du P.I.B. en volume est très irrégulière. Elle passe de 3,5 à 3,3 entre 1998 et 1999, puis remonte jusque 3,9 en 2000. Ensuite elle connait une grande chute jusque 1,0 en 2002, 1,1 en 2003 pour remonter jusque 2,5 en 2004. La croissance connait de nouveau une forte baisse en 2005 (1 ,7) mais depuis 2006 elle semble se stabiliser (entre 1,9 et 2,0).
Nous pouvons donc constater que la croissance annuelle du P.I.B. en volume est plus régulière et plus importante en Espagne qu’en France.

2- L’observation du PIB espagnol ne témoigne pas de la réalité économique du pays car l’Espagne présente des faiblesses structurelles préoccupantes et reste bien en retard sur le plan des politiques sociales. De plus la croissance est principalement due au secteur de la construction qui a profité du boom et de la spéculation ainsi qu’a l’entrée d’entreprises multinationales du fait des salaires bas et de la législation « molle ».

3- On ne peut pas dire que la croissance économique a eu des répercussions sur le niveau de vie des espagnoles car cette hausse est due, en partie, à l’entrée d’entreprises multinationales. Ces entreprises viennent en Espagne car les salaires sont bas et c’est principalement ce que recherchent ces entreprises : épargner sur le coût du travail.

4- Seulement trois régions espagnoles (Madrid, Pays basque et Navarre) ont un PIB par Habitant supérieur à 125 %, ce qui signifie que ces trois régions sont de 25% au dessus de la moyenne européenne. Quatre régions (la Catalogne, Aragon, la Rioja, Cantabrie) et une toute petite partie du