Chapitre préliminaire

A-Introduction

• Economie politique : savoir, prévoir, pouvoir

L’économie est une science très récente, mais au niveau de la pratique, elle est née en même temps que le troc. A. Smith : « c’est dans l’instinct humain d’échanger ».
L’économie de marché est apparue avec le marché (= place du village où l’on se rencontre et on échange). On est donc passé d’une économie de troc entre 2 personnes à une économie de marché à plusieurs personnes. D’où la multiplication des possibilités d’échanges.
Grande évolution car mise en concurrence des offreurs et confrontation de l’offre et la demande.

Les échanges ont eu lieu avant que la monnaie n’apparaisse (7e s avant JC) avec, par ex., des coquillage.
Quand les échanges se sont complexifiés, la monnaie est devenue indispensable, car l'on devient de plus en plus indépendant des autres, et qu'elle permet des relations plus faciles entre les agents économiques.

→ Est-ce que l’économie est une science ?

La réponse est négative si l’on considère que la science doit se définir par une méthode expérimentale.
De plus, des éléments extérieurs peuvent changer l’économie, donc ce n’est pas une science (cf. raisonnement « caeteris paribus », toutes choses restant égales par ailleurs).

H. Poincarré définit la science en général comme étant le fait de savoir pour prévoir afin de pouvoir.
On peut alors considérer que l’économie est une science :

-Savoir : L’économie en est capable. L’économie sait quantifier de + en +, des progrès énormes ont eu lieu en statistiques. Aujourd’hui, les économistes sont confrontés à un excès de données. On connaît de plus en plus ce qui se passe au niveau mondial, on a accès à une multitude d’informations depuis la 2nde GM.
+ Evolution des techniques et communications des informations.
Mais le « trop » fait que l’on a du mal à exploiter ces informations.
La comptabilité nationale, par ex., est un vrai progrès depuis la 2nde GM. Après la guerre, nécessité