La population urbaine libanaise, soit 80 % de la population du pays, est connue pour son esprit commercial et son entreprenariat. À travers les époques, l'émigration libanaise a permis de créer un réseau mondial d'entreprises "libanaises" implantées partout où se sont implantés les Libanais. Le Liban dispose d'une proportion de main d'œuvre qualifiée comparable à la plupart des pays d'Europe, et la plus qualifiée des pays arabes.La guerre civile de 1975 à 1990 a fortement endommagé les structures économiques libanaises, réduisant de moitié la richesse nationale, et reléguant le pays au rang de simple coffre-fort à pétrodollars du Moyen-Orient. Cependant, la paix à fortement aidé le gouvernement à reprendre le contrôle du pays, et notamment dans la région de Beyrouth, la capitale, en recommençant à percevoir les taxes et en rouvrant les ports et aéroports internationaux de la ville. De ce fait, le PIB par habitant a augmenté de 353 % dans les années 1990. D'ailleurs, sur cette même période, le Liban se situe en 7e position mondiale en termes de croissance annuelle moyenne.
Le rétablissement économique de pays a fortement été aidé par un système bancaire performant, le dynamisme de plusieurs PME familiales, l'aide extérieure, et l'investissement étranger, notamment français.
Cependant depuis l'instabilité et le désordre créés par la guerre civile, une partie des flux financiers transitant autrefois par le Liban se sont tournés vers Dubaï.
En juin 2011, des gisements de pétrole et de gaz naturel sont découverts au Liban-Sud.Le Liban dispose d'une situation très enviable pour l'agriculture, en termes de disponibilité d'eau et de fertilité des terres. De ce fait, le Liban a la plus grande proportion de terres arables de tous les pays arabes. Mais ironiquement, ce n'est pas un secteur très développé. Il n'utilise que 12 % de la main d'œuvre libanaise, et ne contribue qu'à 11,7 % du PIB, ce qui place l'agriculture au dernier rang des secteurs économiques libanais.Le