Pendant près de trente ans, la Chine est restée isolée du monde derrière une muraille économique, sous les ordres de Mao (49==>78).
Son but n'était pas de dépendre d'autres économies, mais de devenir auto-suffisante dans tous les domaines. Cela s'est avéré être un échec. Faute d'échange avec le monde, l'empire s'est vue déclassé dans sa hiérarchie des économies de la planète.
Deng Xiaoping, son successeur à mis en place, fin des années 70 une politique de "porte ouverte", opposée à celle de Mao. Le changement est total. Avec la création des "premières zones économiques économiques spéciales" dès 1981 ainsi que l'adhésion à l'OMC en 2001, la Chine petit à petit, s'ouvre au reste du monde, dans quasiment tous les domaines.

Il serait intéressant d'analyser l'ouverture de la Chine, voir comment cela se passe concrètement au niveau économique.

Nous verrons donc dans une première partie la présentation des échanges mondiaux, nous nous intéresserons par après à la place de la Chine dans les flux internationaux de biens et services, puis, pour finir, nous procèderons à la présentation de différents arguments quant à l'analyse de la Chine au regard des théories du commerce international.

I- Présentation des échanges mondiaux

Les échanges mondiaux concernent les marchandises réelles, concrètes ou immatérielles. Les trois principaux pôles de commerce sont l'Europe occidentale, l'Asie et l'Amérique du Nord, appelés également sous le nom de "Triade".
On peut observer que les flux mondiaux sont inégalitaires. En effet, ils s'effectuent entre ces trois pôles, mettant de côté l'Amérique du Sud, l'Europe de l'Est; et en excluant pratiquement dans sa totalité, l'Afrique.
Les différents échanges mondiaux se font notamment au travers du commerce de biens et services, qui a subit une forte augmentation des échanges commerciaux après la seconde guerre mondiale.
Cette augmentation a ainsi profité aux produits industriels, à l'acier, à l'informatique, aux produits