Economie pour les nuls
Un problème de taille.
Quelle est la taille idéale ? Si on posait la question à propos des jambes on pourrait répondre : celle qui permet aux pieds de toucher par terre. La taille idéale de l’entreprise n’existe pas dans l’absolu, c’est tout simplement celle qui permet le profit maximum, ou le chiffre d’affaires maximum. C’est une question de choix. Ce qui est sur c’est que toute entreprise pourra toujours être trop petite ou trop grande…
Pendant longtemps on a considéré qu’une grande taille était la voie royale de la réussite.
Croître était synonyme de réussite. Ne serait-ce qu’à cause des économies d’échelle dont on profite. Les économistes se penchent de plus en plus sur le problème de la taille qu’ils analysent de plus en plus en termes de coûts comparatifs. Le recours au marché, par la soustraitance par exemple, induit des coûts de transaction. La croissance, elle, présente des coûts de coordination. Le choix de l’entreprise se fera en fonction de ses objectifs et de ces coûts
La croissance d’une entreprise peut être interne ou externe. Dans le premier cas l’entreprise elle-même grandit. Dans le deuxième cas on a affaire au phénomène de la concentration.
On distingue trois types de concentration : horizontale, verticale et financière.
- La concentration horizontale est le regroupement, par achat ou fusion, de plusieurs entreprises travaillant dans le même domaine, et au même stade de la production. Peugeot-
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