Economie verte
Ces définitions s'appliquent par exemple aux entreprises de traitement des déchets, des eaux usées, à l'isolation thermique, l'insonorisation des bâtiments, aux écomatériaux, aux producteurs d'énergie renouvelable, à la gestion des espaces verts et de milieux naturels aux transports doux ou moins polluants (infrastructures et matériel ferroviaires, véloroutes et voies vertes), et plus largement aux biens améliorant l'efficacité énergétique des bâtiments ou de l'électroménager (chaudières à condensation, lampes fluo-compactes2...). C'est un des thèmes retenus pour le Sommet de Rio 2012. En 2006, l'Allemagne détenait une part de 16,1 % du marché mondial des biens contribuant à la protection de l'environnement, ce qui en faisait le numéro un, selon le ministère allemand de l'Environnement. Suelque 1,8 million d'Allemands (4,5 % du total des salariés du pays) vivent de l'économie verte. En France, selon l'INSEE, ce secteur mieux supporté la crise que d’autres branches de l’économie nationale en 2009 et 2010 : « les effectifs des éco-activités ont en effet progressé de 4,5 % lors de cette période, malgré la crise de 2009. L’Institut a même noté une évolution soutenue de l’emploi portée par le domaine des énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque »2). En 2009, selon l'INSEE, environ 960.000 emplois (4 % de l'emploi intérieur total) en dépendaient, dont 50 % (434.000 postes) dans les éco-activités et 50 % (526.000 équivalents temps plein environ)