Economie
Chapitre 1 : Objets, moyens et méthodes de l’économie, courant de la pensée économique et circuit économique
I. Objets, moyens et méthodes de l’économie
L’économie a pour objet la satisfaction des besoins :
• Affirmer la primauté de la production (la fonction la plus importante)
• Faire des choix (besoins infinis/ressources rares)
• Utilisation des ressources rares à usages alternatifs
• Choix illustrés par le vote
L’économie est plus une aide à la décision. La décision d’un investissement dans une entreprise est quelque chose de très subtile.
Il y a autant de point de vue que d’observateur. Il peut y avoir des visions de l’économie tout à fait différentes. Ces visions différentes sont au nombre de trois :
• Une vision basée sur un discours libéral qui s’est construite en Europe au XVIII siècle.
• Une vision marxiste qui se veut révolutionnaire au XIX siècle
• Une vision keynésienne qui se veut interventionniste, qui met en avant l’intervention de la puissance publique.
II. Les grands courants de la pensée économique
A. La pensée classique et néo-classique
- primauté de l’individu
- primauté de l’entreprise
- primauté du marché
- impossibilité de crise économique
- l’état minimal
a. La primauté de l’individu
La société est conçue comme une collection d’individus rationnels à la poursuite de son intérêt. L’individu est le début et la fin de la réflexion économique. Spinoza jette les bases de cette vision libéraliste : « la somme des intérêts individuels aboutit à l’intérêt général ». L’individu est rationnel c'est-à-dire qui maximise sa production. Rationalité ne signifie pas infaillibilité ni égoïsme. Le théorème d’Aaron (1970) a généralisé le paradoxe de Condorcet : « A partir du choix individuel, on ne peut pas aboutir à un choix collectif ». On arrive soit à une victoire de la majorité soit à un choix d’un décideur unique. Dans les deux cas, c’est le moins mauvais des