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358 mots 2 pages
La foudre tomba en début d’après-midi, le ciel était noir comme s’il faisait complètement nuit. La pluie fine et glaciale battait le sol avec violence. Un enfant laissait ses yeux admirer le spectacle, derrière une mince fenêtre qui le séparait de la tempête. Le temps s’arrêta quelques secondes, tandis que le flash des éclairs brillait dans le regard du petit garçon, émerveillé par cette nature qui se déchainait dangereusement. Le vent renversait les arbres qui perdaient leurs feuilles de couleur chaude, ces dernières venaient mourir dans les torrents d’eau qui dévalaient de la route inondée. L’air soufflait dans les combles de la maison où les portes claquaient brutalement par moment. La mère de l’enfant prit soin de couper le courant, et alluma quelques bougies qui illuminaient doucement l’obscurité de chaque pièce. Tous les éléments se déchainaient avec violence. Un épais cumulonimbus empêchait tous les rayons de soleil de le traverser et le vent soufflait comme s’il voulait prédire une catastrophe. La foudre tomba, un énorme flash apparut, les yeux du garçon se fermèrent une fraction de seconde tant la lumière l’éblouissait. Il recula brusquement en se prenant les pieds dans une chaise. Il tomba et se cogna la tête sur le rebord de la cheminée en vieux marbre. Pendant ce temps, l’arbre sur lequel la foudre avait décidé de frapper, tanguait d’un air menaçant tel un voilier en pleine mer pendant un ouragan. Une violente rafale de vent précéda le grondement de tonnerre qui accompagnait l’éclair. Le tronc du vieux chêne craqua sous la puissance des bourrasques et vint s’écraser sur le toit de la maison, où l’enfant inconscient était allongé sur le carrelage blanc et froid tandis que sa mère affolée entendait son toit céder sous le poids du vieil arbre désormais mort. Les murs tremblaient et quelques cadres tombaient avec fracas. Le planché à l’étage grinçait sauvagement. La charpente s’affaissa alors. Les tuiles du toit glissaient et venaient s’écraser sur

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