Ecrire à la manière de voltaire : critique d'un élément que les philosophes des lumières dénonçaient.

317 mots 2 pages
Tahar était considéré comme un jeune prodigue. En effet, nul autre ne possédait ses savoir-faire en matière de nettoyage. Il connaissait à la perfection comment parfumer la chambre du sultan ou encore maîtrisait les secrets permettant de rendre un linge merveilleusement propre. Pourtant il ne retirait aucune satisfaction à regagner chaque soirs cette cage insalubre dans laquelle il dormait. Il était fortement indisposé de recevoir dix-huit coups de fouet lorsqu'il n'avait pas accompli ses tâches quotidiennes.
Ainsi après mûre réflexion il pensa chercher une solution pour stopper cette oppression constante. Lui et ses confrères possédaient des chaînes invisibles dont il désirait se libérer. Il prit donc conseil auprès de ceux qui l'entourait. Après quelques jours d'enquête il parvenu à une conclusion peu réjouissante. Les autres esclaves lui rirent au nez et s’empressèrent de tourner en dérision ces propos qualifiés d'élucubrations. Alors Tahar rassembla ses affaires et profita de l'assoupissement des gardiens du palais pour s'échapper. Il était animé par une euphorie indéniable, bercé par ses illusions et la soif de découverte, il se mit en quête d'une auberge et d'un morceau de pain.
Malheureusement, il se heurta aux nombreux problèmes qu'il encourait, il cherchait à les occulter mais cela devenait impossible.
Au bout de plusieurs jours d'errance, Tahar était affamé, il ne possédait aucune ressource. Sans famille ni connaissances, il dormait donc dehors depuis son évasion. Sa solitude face à l'adversité était de plus en plus pesante, il ne pouvait résolument pas subsister dans de telles conditions. Allant à la rencontre des aubergistes, les réponses pour un hébergement était toujours négatives. Contraint et forcé, il rentra finalement au palais afin de ne pas dépérir. Dès lors, se demanda : valait-il mieux attendre en se laissant mourir mais libre, ou bien accepter son esclavage en vivant sous l'autorité démesurée d'autrui

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