Lyon, le 23 Novembre 2013
Cher Chef,

Ils nous tardaient de vous faire part de nos premières impressions sur ce continent, nouveau à nos yeux. Nous ne savons pas par où commencer, car tout ici nous dépayse. Nous ne reconnaissons à peine la nature, car elle est totalement transformée. Les humains se sont réappropriés l’espace de telle sorte, qu’ils ont coupé la majorité des arbres et remplacés les prairies verdoyantes par ce qu’ils appellent des routes sur lesquelles roulent des véhicules fonctionnant avec une énergie dont nous ignorons l’existence. Nous avons pu remarquer par contre, que ces véhicules dégagent une fumée dont l’odeur nauséabonde, nous a particulièrement repoussés. Vous seriez étonné de voir qu’il n’accorde qu’une infime place aux parcelles de verdure et que ces dernières sont souillées d’ordures en tout genre que les humains jettent sans aucune culpabilité. Le respect que nous avons pour la nature, et le fait que nous vivons en harmonie avec elle, semble d’ailleurs les étonner plus que n’importe quel autre détail. Pour eux, la nature doit être métamorphosé de manière à ce qu’elle puisse répondre à leur besoin, c’est donc la nature qui s’adapte à eux contrairement à nos croyances. Ils ne voient pas la Terre comme un cadeau de leur dieu, et ne la vénère pas comme nous pouvons le faire traditionnellement. Leur territoire est donc chargé de routes, de grands immeubles où résident les habitants, mais également de magasins où ils peuvent acheter tout ce dont ils ont besoin comme des vêtements, de la nourriture et des objets en tout genre. Ils sembleraient que dans leur société, les biens matériels ont une place omniprésente et qu’ils hiérarchisent la société. Ainsi, ces biens ont un prix, c’est-à-dire que ceux qui les veulent, doivent donner une certaine somme de leur monnaie en échange. Nous avons souvent pu constater que ceux qui avaient le plus de bien mais aussi ceux qui avaient les bien les plus cher était souvent les plus riches et étaient en