On qualifie de roman engagé une fiction, dans le genre du récit, qui défend un certains nombre de principes, qu’ils soient moraux, philosophiques ou religieux. Cette défense peut être implicite ou explicite ; elle se manifeste généralement par des expériences et les opinions des personnages. On met dans la catégorie de roman engagé tout œuvre qui va manifester un penchant pour une opinion, il peut aussi tout simplement servir à donner une morale ce qu’on appel un exemplum. Exemple : Emile Zola manifeste ses opinions en prenant parti dans l'affaire Dreyfus contre la discrimination ou encore avec Victor Hugo qui est contre la peine de mort dans son livre Le dernier jour d'un condamné. La satire est une représentation critique et comique d'un défaut, d'un vice, d'un mensonge observé dans la réalité, sur le plan moral, politique ou social. Cette représentation peut prendre des formes diverses : poème, récit, théâtre, essai. Quelle que soit la forme qu'elle emprunte, la satire se présente toujours comme un texte orienté, engagé; le comique n'y est jamais gratuit. Elle a une cible située à l'extérieur du texte : cela peut être un comportement, une idée (exemple : dans Candide de Voltaire, la cible principale est la conception optimiste du monde proposée par des philosophes comme Leibniz), une personnalité publique, une institution. L'auteur satirique perçoit le monde autour de lui comme un désordre, une absurdité, où la logique et la vérité ne sont pas respectées, mais bafouées, trahies. Refusant d'adhérer à ce monde, et au nom de la logique et de la vérité universelle qu'il partage avec les gens de bon sens, il choisit de l'attaquer avec une arme de choix: l'humour (le rire). En tournant en dérision tout ce qui appartient à ce monde, en grossissant, en caricaturant ses défauts et ses vices, il cherche à le discréditer, à le disqualifier, à dévoiler sa fausseté, son incohérence. Le rire satirique comporte du mépris, parfois même de l'agressivité, mais il