Ecrits sur le roman, balzac
Ecrits sur le roman est donc une anthologie de diverses critiques de Balzac envers de nombreuses œuvres d’auteurs plus ou moins célèbres, notamment Sir Walter Scott, qui sera à la fois critiqué mais qui servira aussi tout au long de ce livre, de point de référence, Balzac ne reniant pas le classicisme, mais ne le laissant pas non plus l’influencer ; autant sur les œuvres écrites respectivement par chacun, mais aussi sur la substance même de la littérature et celle du roman en particulier; mais on retrouvera aussi des critiques de Balzac publiées dans diverses revues telle la Revue parisienne ou La semaine .
Cette anthologie fut établie, présentée et annotée par Stéphane Vachon, qui rédigera d’ailleurs l’introduction, dans celle-ci, il expliquera que Balzac n’est pas un auteur de romans mais un théoricien du roman, son accompagnement critique de la création romanesque, entre la réflexivité narrative et la réflexion critique, ne connait aucune interruption entre 1824, date de sa première expérience journalistique et début de la confrontation passionnée avec Walter Scott qui ne cessera jamais ; et 1846, année de la publication de sa plus grande entreprise, ayant au passage empruntée son titre à Dante, La Comédie Humaine .
Il va alors s’interroger sur l’évolution du roman et sur ce qu’est vraiment la littérature dites « moderne », lui, le premier écrivain de la langue française à avoir écrit ce mot, en Novembre 1822, dans une revue littéraire, Le Centenaire. De ce fait, Balzac apportera une contribution majeure à la théorie romantique du roman, rompant avec la « paresse des contemporains ».
Son objectif premier sera de revenir sur la franchise, il veut une poétique fondée sur la sincérité, s’attaquant alors aux critiques professionnels en les qualifiants « incompétents, injustes et partiaux ». Il obtiendra, par ailleurs, de l’aide de la part des abonnées du Feuilleton Littéraire, lui permettant de s’éclairer