Ecriture d'invention association contre mafia
Je m’appelle Marco Vanzeltti, j’ai 28 ans, je vis à Naples et je travaille au service des relations publiques de Libera, un réseau d’associations anti-mafieuses. Je m’y suis engagé il y a 5 ans lorsque Roberto Albano, un lieutenant de la mafia local fit exécuter mon père de 36 balles dans le corps: ce dernier refusait depuis deux ans de payer le racket que la mafia exigeait des commerces et entreprises de la ville. J’arrivai en ce début d’après-midi à moto par les rues chaudes et encombrées du centre-ville à l’immeuble où se trouvait une partie des locaux de Libera. Je me précipitai à l’intérieur, je montai en sautant quatre à quatre les marches de l’escalier pour arriver le plus rapidement possible à mon bureau du troisième étage: j’avais rendez-vous et déjà une demi-heure de retard. Je pénétrai dans le vestibule du bureau qui m’était assigné par l’association: c’était un ancien cabinet d’avocat. Ma secrétaire Maria qui siégeait derrière son bureau et qui quand j’entrai semblait très occupée à réprimander son fils par téléphone me fit signe que mon rendez-vous m’attendait dans la pièce du fond. C’était un salon où je recevais les autorités ou les journalistes, plus rarement d’influents particuliers. Un homme était debout près de la fenêtre, il me tournait le dos quand j’entrai. Il devait être âgé d’une trentaine d’années, il n’avait pas du m’entendre entrer car il sursauta quand je posai un peu violemment ma serviette sur la table basse. Il se retourna et c’est alors que je le reconnus : c’était Lorenzo Caserio, le célèbre critique et écrivain milanais. Ce fut pour moi une surprise, en effet, mon interlocuteur du jour ne nous avait pas communiqué son nom au téléphone, une chose qui sur le moment nous avait surpris mais à présent je pus comprendre pourquoi. Caserio était l’un des écrivain les plus populaire en Italie, il souhaitait sans doute être reçu incognito. Je le saluai puis je lui fis signe de s’assoir. Il m’expliqua alors qu’il