Ecriture d'invention, la poésie
Première Economique et Sociale II.
Devoir de Français. La poésie
Question
Que représente la mer dans ces quatre poèmes ?
Donc ces quatre poèmes, la mer y est représentée. Dans tous ceux-ci, la mer est symbole d’amertume, de morosité, comme on le remarque avec le mot morne qui est présent sur les deux premiers poèmes et le mot amer dans les deux seconds.
L’amertume de cette mer nous est montrée sous plusieurs angles d’analyse comme l’immensité de celle-ci. C’est d’ailleurs par certains mots comme horizon ou encore sans borne que l’on remarque ce coté infini, affligeant de la mer, plat, sans vie, amer.
Le deuxième angle de vue peut se poser sur les poèmes de Baudelaire et Suarès où apparaît dans chacun d’eux le mot cœur et cette mise en relation dans ces deux textes avec la mer. « Tu te plait à plonger au sein de ton image / Tu l’embrasse des yeux et des bras, et ton cœur » pour Baudelaire ou « Ce grand calme est si plein, si profond /Que le cœur en soi même l’écoute » montrent tout deux que le cœurs est intimement lié avec cette mer du fait que celui-ci peut « l’embrasser » ainsi que l’écouter.
Le texte de Victor Hugo montre en la mer un lieu de perdition où peu n’en ressort vivant. « Combien de patrons morts avec leurs équipages ! » fait de la mer un lieu où l’horizon est tellement vaste que l’on peut facilement s’y perdre.
Le poème de Jules Laforgue, lui, décrit le bord d’une plage brumeuse avec ses vagues, montrant le ralentissement de la matrice du temps lorsque l’on est près de celle-ci («je reste la, perdu dans l’horizon lointain») la morosité que provoque la mer sur tout être vivant nous est montré («Et croulent à mes pieds avec de longs sanglots / Qu’emporte la tourmente aux haleines brutales»).
Baudelaire, lui, fait l’éloge de l’amertume de la mer, l’homme «chérira la mer», espace «ténébreux et discret». Cet ambition de Baudelaire de faire aimer ce qui ne dois pas l’être en apparence est fort de son caractère puisqu’il s’agit