Sous le Magnolia

J'arrivai au port d'Alger un Samedi après-midi, en plein soleil du mois de mai. Le voyage de deux jours s’était déroule très agréablement, sur une eau calme et avec une température douce. Nous étions partis du port de Marseille, port calme habituellement, mais peuple d'une foule bruyante partant pour Alger avec des bagages de toutes tailles. A notre arrive, tous furent accueillis par leurs familles et leurs amis dans un grand brouhaha. Notre guide , destine a nous faciliter nos recherches archéologiques dans les ruines de Tipaza, nous attendait au bord du quai. C’était un homme grand , robuste et extrêmement poilu. Il avait d’épais cheveux noir et d’énormes sourcils qui cachaient ses grands yeux verts. Contrairement a son apparence hirsute, il portait un costume blanc, parfaitement coupe qui faisait un contraste particulier avec sa peau mate. Il nous accueillit chaleureusement avec un léger accent …........ son français méticuleux. Il se présenta en tant que Rayan Touati, guide et propriétaire de l’hôtel dans lequel nous allions séjourner. Il nous y emmena, avec mon compagnon de recherche Jaque de Montreuil, dans une petite voiture d'ancien modèle. L’hôtel était d'une taille moyenne, peint en blanc avec une grande porte en arc, décorée de motifs orientaux. Les volets bleu turquoise étaient en parfaite harmonie avec les murs, d'un blanc approprie aux nuages printaniers. Rayan nous donna, au rez de chaussée, les chambres numéro quatre et cinq, petites, peu éclairées et d'un décor somptueux. Des tissus de couleurs chamarres ornaient l'unique fenêtre et le lit a baldaquin ; d’épais tapis aux motifs orientaux enjolivaient toute la surface du salon marbre. Rayan nous laissa nous installer et nous avertit : « Réveil demain avant l'aube, a 5h ! »
A six heure nous étions en route pour Tipaza, après un déjeuner particulièrement gouteux. Les ruines se situaient a environ une heure d'Alger. La ville de Tipaza était compose de restaurants varies et de