Ecriture d'invention
-Jean : Bonjour Monsieur Schiaretti ! En effet nous n’avions pas rendez-vous mais je passais près de Vileurbanne, j’en ai donc profité pour venir ici afin de voir où en était l’étude de mon script. Pouvez-vous me recevoir ?
-Christian Schiaretti : Bien sur ! Prenez donc place ! Mais je n’ai pas beaucoup de temps, je dois partir diriger une mise en scène au Théâtre national populaire. En quoi puis-je vous être utile ?
-Jean : Ne vous faites pas de soucis, ça ne sera pas long. J’aimerais savoir si je peux compter sur vous pour la mise en scène de ma pièce de théâtre créée récemment, ou dois-je me diriger vers quelqu’un d’autre ?
-Christian Schiaretti : Et bien, pour être tout à fait honnête, je n’ai pas encore fini la lecture du script.
-Jean : D’accord. Et qu’en pensez-vous pour le moment ? Y a-t-il des chances de faire affaire ensemble ?
-Christian Schiaretti : D’après ce que j’ai lui, vous êtes plutôt un partisan du théâtre classique, n’est ce pas ?
-Jean : En effet, j’ai une profonde admiration pour les œuvres et les auteurs du théâtre classique. J’espère que ce n’est pas un inconvénient.
-Christian Schiaretti : Je dois vous avouer que je ne suis pas un fervent admirateur de l’époque du théâtre classique, mais plutôt du drame romantique.
-Monsieur Leblanc : Chacun ses préférences, comme nous disons de nos jours. Je suppose que cela représente un frein à une éventuelle collaboration ?
-Christian Schiaretti : Dans mon métier, c’est vrai, que je préfère mêler travail et plaisir. Et je ne sais pas si j’arriverais à donner le meilleur de moi-même dans un projet, auquel je n’adhère pas réellement.
-Monsieur Leblanc : C’est tout à votre honneur, Monsieur Schiaretti. Cependant, puis-je vous poser une question ?
-Christian Schiaretti : Je vous écoute, Monsieur Leblanc.
-Monsieur Leblanc : Qu’est ce qui ne vous plait pas dans le théâtre classique ?
-Christian Schiaretti : Et vous,