Ecriture d'invention UTOPIE
Je ne savais pas comment j’étais arrivé là mais ce que je savais, c’est que j’y étais. J'étais en train de marcher dans la foret et suis tombée dans un trou et me voilà ici !
Je me trouvais en plein milieu d’une grande avenue bordée d'arbres. Le sol était fait d’une matière extrêmement lisse que je ne réussissais pas à reconnaître. Des véhicules aux formes étranges, planaient à environ un mètre du sol, et se croisaient avec sûreté sur cette voie. De nombreuses personnes se déplaçaient également, sur des chaussées au moins aussi larges que la voie principale. Ces gens utilisaient toutes sortes de moyens de transport : les piétons étaient doublés par des cyclistes, qui eux croisaient des cavaliers, d’autres utilisaient des machines qui leur permettaient de planer à quelques centimètres du sol . C’était un spectacle étonnant de voir tout ce monde s’entrecroiser sans jamais se heurter.
J’interpellais l’un de ces passants pour lui demander où je me trouvais. L’homme, voyant mon étonnement et devinant mon ignorance, me demanda de marcher avec lui. Puis commença à m’expliquer le fonctionnement de cette ville.
En ce monde ,il faut bien l’appeler ainsi parce que ce n’était pas le mien, personne n’était obligé de travailler pour vivre. Des machines remplissaient toutes les tâches embarrassantes. Les métiers qui ne pouvaient pas être exercés par des machines étaient occupés à tour de rôle par toute la population. Le système était tellement efficace qu’un individu n’avait pas à travailler plus d’un an au cours de sa vie et que personne ne refusait de rendre ce service, bien qu’il ne soit pas obligatoire.
L’argent n’existait pas dans cette société. Les industries tournaient à plein régime pour produire ce que tout le monde avait besoin et chacun se servait selon