Edito
La fin des 35h la solution pour sortir de la crise ? 02/12/2014
Il a fuité le rapport des économistes franco-allemand qui préconise au gouvernement français de geler les salaires et de renoncer aux 35 heures. Aie quel sacrilège ! Quel tabou on ne saura, voilà encore une provocation sociale libérale. On ne saura jamais si c’est exprès ou involontairement que cela a fuité mais évidemment une idée qui fuite est une idée mort-né. Regardons de plus près geler les salaires est une idiotie, d’abord parce que c’est par le pouvoir d’achat qu’on soutient la consommation, la consommation donc l’activité, l’activité donc l’emploi. N’appauvrissons pas les salariés qui le sont déjà. Mais si l’on veut augmenter les salaires il faut que les gens acceptent de travailler plus. En travaillons plus ils gagneront beaucoup plus, ils dépenseront plus et créerons l’activité pour leur voisin, leur voisin qui est chômeur et peut être même leurs enfants…
C’est pour ça que la deuxième proposition, renoncer aux 35h est une bonne idée. Alors comment y renoncer, pas par une grande loi politique avec des défilés dans la rue, non bien entendu en discutant entreprise par entreprise branche par branche de ce qui est possible. Oui il faut remonter la durée du travail. Pas en payant plus les heures de 35 à 37, mais en payant beaucoup plus au-delà de 37 à 39 h et cela mérite un effort au-delà de 39 h les heures supplémentaires doivent être extrêmement bien payées, pour inciter les entreprises si les carnets de commandes se remplissent, à créer de l’emploi plutôt que de multiplier les heures supplémentaires. Oui travaillons sur le temps de travail, travaillons plus cela permettra à chacun de trouver de travail ou de gagner plus. C’est ainsi que collectivement on fera l’effort pour sortir de la crise.
Léna RUSEK G8