education nationale
Pendant la Révolution en 1789, l’Etat émet l’idée de créer un enseignement formel et accessible destiné à instruire toutes les classes de la société. Seulement cette idée s’avère insuffisante, il fallait une structure stable et centralisée, régulatrice de ce fonctionnement. C’est alors que la loi du 10 mai 1806 fonde l’Université impériale mise en application par le décret du 17 mars 1808. cette avancée représente une forme d’institution laïque et autonome par rapport aux autres services de l’Etat.
Le Grand-maître de l'Université est nommé par l'Empereur, il partage le pouvoir avec le Conseil de l'Université, formé de membres du « corps enseignant » ; c'est à cette époque qu'apparaît cette expression.
Jugé trop indépendant du trône et de l'autel, une Commission de l'Instruction publique, placée sous l'autorité du ministre de l'intérieur, est nommée en 1815 pour remplacer le Grand-maître. Elle parvient cependant à maintenir pour l'essentiel les prérogatives de l'université, ce qui se traduit bientôt par sa transformation en Conseil royal de l'instruction publique en 1820, puis par le rétablissement du titre de Grand-maître en 1822. Le premier titulaire, Mgr Denis Frayssinous, évêque d'Hermopolis, est ensuite nommé ministre des affaires ecclésiastiques et de l'instruction publique, le 1er juin 1822.
En 1828, l'instruction publique devient un ministère à part entière, dont le responsable fait partie du gouvernement, tout en gardant le titre de Grand-maître de l'Université. Ce terme disparaîtra officiellement en 1850. L'administration des cultes lui sera souvent rattaché au début de la Monarchie de Juillet et sous la Deuxième République, puis de façon discontinue entre 1870 et 1895. Le rattachement de l'administration des Beaux-Arts à l'Instruction publique, sera plus stable et durable ; inauguré en la personne de Jules Simon dans le gouvernement provisoire formé le 4