Education populaire
Geneviève Poujol
Collection Débats Jeunesse, l’Harmattan, 2 000
Auteur, Profession
Geneviève Poujol
Sociologue, Laboratoire de sociologie du changement des institutions, ancienne rédactrice en chef des Cahiers de l’Animation.
Mots clés
Animation socioculturelle, professionnalisation, équipement, éducation populaire, éducation permanente.
Objectifs de lecture :
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Problématiques, fils conducteurs :
Quels sont les effets de Mai 68 sur l’éducation populaire et l’animation socioculturelle ?
Très importante période de changements/réformes pour les mouvements.
La naissance de la professionnalisation, les logiques d’équipement, la mise en place des diplômes.
Résumé, synthèse (en s’appuyant sur le plan du livre, l’intro et la conclusion sont parfois d’une bonne aide)
Introduction :
1970 = professionnalisation très rapide des associations et des animateurs. Apparition d’un nouveau champ professionnel : l’animation
Grâce à la loi de 1971 sur la formation professionnelle continue, les écoles privées de formation d’animateurs se sont multipliées.
Parallèlement, naissance du CAPASE et de la filière « carrières sociales au sein des IUT.
L’institutionnalisation de l’éducation populaire par l’équipement et la professionnalisation aboutissent a ce que l’on appel le « socioculturel ».
Le renforcement du rôle de l’état, rationalisé par les plans, avait amené la réalisation de nombreux équipements, notamment grâce au Haut Commissariat d’Herzog.
Pour beaucoup d’association d’éducation populaire, l’ambition de l’époque était d’avoir « une délégation de service public ». Mais le désengagement de l’Etat à interrompu ce processus. Beaucoup d’associations qui fonctionnaient sur crédits publics ont été totalement ou partiellement privatisées (passage du subventionnement au conventionnement).
L’éducation populaire a connu un tournant décisif à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix.