Effet de levier
L'effet de levier explique le taux de rentabilité comptable des capitaux propres en fonction du taux de rentabilité après impôt de l'actif économique (rentabilité économique) et du coût de la dette. Par définition, il est égal à la différence entre la rentabilité des capitaux propres et la rentabilité économique. Lorsqu'il est positif, le recours à l'endettement a permis d'augmenter la rentabilité des capitaux propres de l'entreprise. En revanche, lorsque la rentabilité économique est inférieure au coût de l'endettement, l'effet de levier joue négativement ! De plus, celui-ci reste une tautologie comptable qui ne doit pas faire oublier que le recours à l'endettement augmente le risque lié aux capitaux propres, et ne crée pas au total de valeur.
L’effet de levier d’endettement permet de comprendre comment la rentabilité économique est liée à la rentabilité financière.
Ces deux notions renvoient à des approches différentes de la rentabilité : la rentabilité économique, rapporte le résultat d’exploitation (le plus souvent net de la consommation de capital fixe), au capital non financier, composé du capital productif fixe (les équipements) et du besoin en fond de roulement (les dépenses ordinaires de fonctionnement de l’entreprise). La rentabilité économique reflète l’efficacité du processus productif seul, indépendamment des modes de financement adoptés, c’est-à-dire qu’on ne distingue pas le financement à partir des fonds propres ou à partir des capitaux empruntés la rentabilité financière, rapporte aux fonds propres le profit à la disposition des actionnaires après paiement des impôts et des intérêts. La rentabilité financière est celle qui est prise en compte par les investisseurs pour sélectionner leurs acquisitions d’actions par exemple.
Quand une entreprise entreprend un projet d’investissement et qu’elle emprunte pour financer cet investissement, elle s’attend à ce que le résultat d’exploitation dégagée par la nouvelle activité