Effets de l’age, du sexe, du niveau d’etude et de l’activite physique sur la flexibilite mentale
ET DE L’ACTIVITE PHYSIQUE SUR LA FLEXIBILITE MENTALE
1. INTRODUCTION
Les chercheurs travaillant dans le domaine du vieillissement cognitif s’accordent à dire qu’en moyenne, le fonctionnement cognitif décline avec l’âge. Dans le domaine du fonctionnement cognitif, d’autres études ont été menées sur les facteurs pouvant l’influencer : effet des activités quotidiennes (Gold et al, 1995 ; Aartsen et al, 2002) et effet du niveau d’engagement social (Fratiglionni et al, 2000).
Ces études ont amené ou confirmé la théorie du « use-it or loose-it » (« utilise-le ou perds-le ») signifiant que le fait d’être actif permet de stimuler les capacités cognitives (Hultsch et al, 1999).
Malgré toutes ces études concernant cette idée du « use-it or loose-it », plusieurs controverses existes : premièrement, les outils méthodologiques utilisés sont différents d’une étude à l’autre, ensuite, la sélection des indicateurs d’une vie active est variable et pas toujours pertinente.
Nous avons donc décidé d’étudier les effets de plusieurs facteurs sur les fonctions d’inhibition et de flexibilité cognitive en essayant de réunir des outils méthodologiques pertinents.
Dans ce compte-rendu, je me suis plus particulièrement penché sur les effets de l’âge, du sexe, du niveau d’étude et de l’activité physique sur la flexibilité cognitive.
Selon L. BERUBE (terminologie de neuropsychiatrie et de neurologie du comportement, 1991), la flexibilité mentale est " la capacité de modifier son organisation perceptuelle, le cours de sa pensée ou de son comportement pour s'adapter aux besoins changeants de l'environnement en tout temps. Capacité de changer de système de référence, de planifier, d'initier l'activité, de réfléchir d'une manière concrète et de s'adapter aux exigences des changements. "
2. VARIABLES
2.1 Variables indépendantes
Nous avons mené l’étude sur un groupe de 48 personnes (24 hommes et 24 femmes) âgées de 15 à 86