Efficacités de la politique fiscale et monétaire
Sujet : Discutez de l’efficacité de la politique fiscale et monétaire en économie ouverte, en fonction du régime de change et des caractéristiques du système monétaire international.
L’efficacité d’une politique fiscale et monétaire varie en fonction du régime de change et de la mobilité des capitaux.
Ce sera par le biais de deux exemples, que nous déterminerons dans quelles circonstances il est préférable de mettre en place une politique monétaire ou bien une politique fiscale.
Il s’agira donc de détailler les effets d’une politique monétaire expansionniste et ceux d’une politique budgétaire expansionniste en fonction de la mobilité des capitaux, et du régime de change.
La parfaite mobilité des capitaux implique qu’à chaque instant il existe des capitaux susceptibles de se déplacer instantanément d’un pays à un autre, à la recherche de la meilleure rémunération possible. Dans le cadre d’une mobilité parfaite des capitaux, le taux d’intérêt national est contraint de s’ajuster au taux d’intérêt international. Ainsi BP est une droite horizontale fixée au niveau du taux d’intérêt international.
Si l’on se place dans un régime de change fixe, le taux de change est fixé par les interventions de la Banque Centrale sur le marché des changes. Prenons le cas où le gouvernement tente d’augmenter le revenu d’équilibre. Il va pour cela pratiquer une politique monétaire expansionniste. LM va se déplacer vers la droite, on a donc une diminution du taux d’intérêt. Cette diminution du taux d’intérêt entraine une sortie de capitaux et un déficit de la balance des paiements. En conséquence, le taux de change se déprécie. Pour empêcher cette dépréciation, la Banque Centrale intervient en achetant de la monnaie nationale contre des devises étrangères. Il y a donc une réduction de l’offre de monnaie nationale, ce qui va déplacer LM vers la gauche. On a donc un retour à la situation initiale. Maintenant, prenons le cas où