Efficacité d'une oeuvre de fiction
Les oeuvres de fiction sont efficaces du point de vue de l’auteur car elles comportent de nombreux avantages.
L’œuvre de fiction est utile pour l’auteur, car elle lui offre plus de libertés.
D’abord, l’écrivain d’œuvres fictives est libre de varier les registres selon son gout. En effet, l’auteur peut multiplier les tonalités selon sa volonté comme par exemple Zola qui pour dénoncer l’univers cruel des mineurs au XIXème siècle, choisit au chapitre V de la cinquième partie de Germinal de décrire les grévistes mineurs acharnés décrits par les bourgeois, en utilisant le registre épique mais également fantastique. Dans les phrases suivantes : « D'autres, plus jeunes, avec des gorges gonflées de guerrières, brandissaient des bâtons; tandis que les vieilles, affreuses, hurlaient si fort, que les cordes de leurs cous décharnés semblaient se rompre. Et les hommes déboulèrent ensuite, deux mille furieux, des galibots, des haveurs, des raccommodeurs […] Les yeux brûlaient, on voyait seulement les trous des bouches noires, chantant la Marseillaise, dont les strophes se perdaient en un mugissement confus », on constate que l’auteur a mis l’accent sur la déshumanisation et l’animalisation de ces femmes présentées comme une armée dévalant tout sur leur passage. Cette horreur suscite la peur