Eglise de casesnoves

1715 mots 7 pages
Exposé : Assemblée Plénière du 15 avril 1988
Il s’agit d’un arrêt rendu par l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation le 15 avril 1988, sur la qualification d’un bien. Les demandeurs au pourvoi sont Mesdames Z et Y et les défendeurs au pourvoi sont la Fondation Abegg et la Ville de Genève. En l’espèce, deux des propriétaires indivis de l’église désaffectée de Casenoves ont détachés et vendus, sans l’accord des deux autres propriétaires, Mesdames Z et Y, à la Fondation Abegg et à la Ville de Genève des fresques qui décoraient l’église. Après une décision du Tribunal de Grande Instance de Perpignan, la Cour d’Appel a rejeté les contredits de la Fondation Abegg et de la Ville de Genève. La Cour d’Appel retient que les fresques litigieuses, originairement immeubles par nature, étaient devenues immeubles par destination depuis la découverte d’un procédé permettant de les détacher des murs sur lesquels elles étaient peintes ; qu’il en déduit que leur séparation de l’immeuble principal, dès lors qu’elle est intervenue sans le consentement e tous les propriétaires, ne leur a pas fait perdre leur nature immobilière. Il convient de se demander si des fresques immeubles par nature peuvent devenir immeubles par destination, après avoir découvert un procédé permettant de les détacher des murs sur lesquels elles étaient fixées. La Cour de Cassation a cassé le pourvoi au visa de l’article 524 du
Code Civil. Elle a retenu que la Cour d’Appel a violé l’article 524 du Code Civil au motif que les fresques, immeubles par nature, sont devenues des meubles du fait de leur arrachement. Et que vu les articles 627 et 96 du nouveau Code de la procédure civile, la juridiction française est incompétente en vertu de l’article 1er de la convention Franco-Suisse du 15 juin 1869. Les parties défenderesses étant domiciliées en Suisse.

I.

La qualification des fresques de l’Eglise de Casesnoves

A. La distinction difficile meubles/immeubles
La classification des biens

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