Ekman
Il a reçu un Research Scientist Award du National Institute of Mental Health (NIMH) en 1971, qui a été renouvelé en 1976, 1981, 1987, 1991 et 1997. Pendant plus de 50 ans, le NIMH a soutenu ses recherche par l'octroi de bourses, de subventions et de prix tres cher.
Lors de la 8e conférence du Mind and Life Institute en mars 2000 à Dharamsala, Paul Ekman fit la connaissance du dalaï-lama. Il déclara n'avoir jamais vu de visage dont les muscles faciaux aussi vifs que souples semblaient ceux d'un homme de 20 à 30 ans. Il l'explique par la vigueur et l'absence de message ambivalent dans son expression3.
Œuvre
Contrevenant les croyances de plusieurs anthropologues (Margaret Mead y compris), Ekman affirme que les expressions du visage ne sont pas déterminées par la culture, mais qu’elles sont universelles (présentes de la même façon dans n’importe quelle culture), et partant biologiquement déterminées, comme Charles Darwin l'avait déjà conjecturé. Les découvertes d’Ekman sont de nos jours largement acceptées par les scientifiques. Ces expressions qui, selon Ekman, sont universelles comprennent celles exprimant haine, dégoût, peur, joie, tristesse et surprise. (Cependant, les découvertes sur le bonheur sont moins claires, mais il y a quand même quelques évidences préliminaires qui indiquent que cette émotion et son expression sont universellement reconnues)
Dans le Diogenes Project (maintenant connu sous le nom de Programme Génies), Ekman a indiqué que les « microexpressions » du visage qu’il a montrées peuvent facilement être utilisées d’une façon fiable pour détecter des mensonges. Ekman a dirigé et publié une recherche sur une énorme variété de sujets dans l’aire générale du comportement non-verbal. Son travail sur les mensonges, par exemple, n’était pas limité au visage, mais aussi à