Electre de jean giraudoux
Agamemnon, Le Roi des Rois, a sacrifié sa fille Iphigénie aux Dieux. Son épouse, Clytemnestre, aidée de son amant, Egisthe, l'assassine à son retour de la Guerre de Troie. Oreste, le fils est banni. Reste Électre, la seconde fille : « Elle ne fait rien, ne dit rien. Mais elle est là ». Aussi Egisthe veut-il la marier au jardinier du palais afin de détourner sur "la famille des Théocathoclès tout ce qui risque de jeter quelque jour un lustre fâcheux sur la famille des Atrides".
Après la tragique mort d'Agamemnon, roi d'Argos assassiné à son retour de Troie, Électre, fille de celui-ci et de la reine Clytemnestre, cherche le coupable tout en ressentant une haine inexplicable pour sa mère. L'arrivée d'Oreste, son frère exilé depuis le mystérieux assassinat, et les confessions d'adultère faites par la femme du président du sénat à celui-ci, aideront Électre dans sa quête qui la mènera finalement à être l'objet de la malédiction qui pèse sur sa famille.
La quête de la vérité : Le théme principal du livre
En fait, Électre est là pour faire la lumière sur les événements, faire éclater la vérité. Grâce à sa présence, de nombreux personnages vont se révéler et faire éclater « leur » vérité.
Le personnage du mendiant (à la fois dieu, mendiant et metteur en scène) contribue à rétablir la vérité. C'est lui qui explique « l'histoire du poussé ou pas poussé », qui raconte le meurtre d'Agamemnon mais aussi celui d'Égisthe et de Clytemnestre.
La dernière scène montre bien qu'Électre, en rétablissant la vérité, s'est maudite et dépossédée, décimant la ville. L'éclat de cette vérité était trop violent. La dernière réplique « Cela a un très beau nom, Femme Narsès, cela s'appelle l'aurore » termine la pièce sur une ambiguïté délicieuse.
L’action se déroule dans l’unique décor des remparts d’Argos, se concentrant sur la nuit où Électre découvre la vérité au sujet de la mort, officiellement accidentelle de son père