Electre de jean giraudoux
Sujet la pièce Electre de Jean Giraudoux.
Questions
1- Ces deux femmes Electre et Clytemnestre ressentent chacune des sentiments contraires et qui les mettent notamment en conflits.
Electre éprouve du dégoût envers sa mère Clytemnestre, elle n'a qu'une envie, de venger son défunt père, en la tuant car elle est responsable du meurtre de celui-ci.
« Je ne te ressemble en rien. Depuis longtemps, je ne regarde plus que mon miroir que pour m'assurer de cette chance. » (vers trente-six à quarante-deux). Elle souligne sa honte à être de sa famille, du même sang. Mais aussi, « Il me faudra une autre que toi pour m'embaucher » pour exprimer son dégoût, (vers vingt-six).
« A ce titre je te poursuis » (au vers vingt). Ici plus pour exprimer sa vengeance.
Tandis que Clytemnestre, elle a peur, peur d'Orstre, comme dans le vers sept : « J'ai peur d'Orstre » Elle espère raisonner sa fille, elle lui demande, on pourrait même dire qu'elle la supplie de la protéger. « Aide-moi, Electre ! » (vers un) ; « Protège-moi » (vers quatre) ; « Prends ma cause, elle est la tienne. Défends-toi en me défendant. » (vers vingt-trois).
2- Les échappées poétiques que l'auteur a glissé dans cette scène sont :
« Lui ne sait rien. Lui n'est pas en cause. » (vers quinze) ;
« Cesse d'être ce juge Electre. Cesse ta poursuite » (vers dix-sept) ;
« A ce titre je te poursuis. » (vers vingt) ;
« Alors cesse d'être ma fille. Cesse de me haïr. » (vers vingt et un) ;
« Ta compagne de condition, de corps, d'infortune. » (vers vingt-neuf) ;
« Tous les marbres polis, tous les bassins d'eau du palais me l'ont déjà crié, ton visage me l'a crié : le nez d'Electre n'a rien du nez de Clytemnestre. Mon front est à moi. Ma bouche est à moi. » (vers trente-huit à quarante-deux)
Toutes ces anaphores, toutes ces répétitions apportent un regard plus poétiques sur la situation tragique des personnages.
Travail d'écriture : le commentaire.