Electre
La quête de la vérité est le thème principal de la pièce. Électre vient du grec Elektra qui signifie « la lumineuse ». En fait, Électre est là pour faire la lumière sur les événements, faire éclater la vérité. Grâce à sa présence, de nombreux personnages vont se révéler et faire éclater « leur » vérité, comme par exemple Agathe dans l'acte II, scène 6.
Le personnage du mendiant (à la fois dieu, mendiant et metteur en scène) contribue à rétablir la vérité. C'est lui qui explique comment se déroule l'histoire« l'histoire du poussé ou pas poussé », qui raconte le meurtre d'Agamemnon mais aussi celui d'Égisthe et de Clytemnestre.
La dernière scène montre bien qu'Électre, en rétablissant la vérité, s'est maudite et dépossédée, décimant la ville. L'éclat de cette vérité était trop violent. La dernière réplique « Cela a un très beau nom, Femme Narsès, cela s'appelle l'aurore » termine la pièce sur une ambiguïté délicieuse.
Explication du texte
Acte I, Scène 2 - Ce double visage du palais et des personnages se retrouve dans la pièce elle-même puisque nous avons ici une scène de comédie incluse dans la tragédie.
Contradictions entre ce que pense Agathe et ce que pense le président
· Le président pense que « la vie peut être agréable », Agathe en rajoute : « infiniment agréable ».
· Agathe n'est pas d'accord sur ce bien gros mot qu'est « adultère », elle y revient même deux fois.
· Elle est cependant d'accord pour dire qu'un certain nombre de femmes à histoire comme elles ont « sauvé le monde de l'égoïsme ».
Acte I, Scène 8 - Dans cette scène Oreste et Électre se retrouvent face à face remplis du bonheur de leurs retrouvailles mais on se rend compte assez vite qu'Électre est une personne très possessive qui emet le besoin de se recréer un frère face à sa propre image.
Électre : une femme possessive qui domine son frère
· Elle ne s'intéresse pas au vécu d'Oreste, ne lui pose aucune question, lui dit de se taire alors qu'il a tout à lui dire.
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