Fait littéraire
Elie Wiesel – La Nuit

La tragédie d’une horreur annoncée

Cette tragédie fait appel à l’holocauste qui frappa le peuple juif durant la 2eme Guerre Mondiale.

Le titre du récit « La Nuit » fait surement appel à l’aveuglement des personnes victimes de la 2ème Guerre mondiale, en particulier le peuple juif. Dans ce récit, Elie Wiesel parvient à dénoncer le système totalitaire et meurtrier qui a fait des millions de morts pendant que la population fermait les yeux. Ainsi, beaucoup d’occasions de se sauver pour la famille d’Elie et les autres familles juives n’ont pas été considérées. Ce titre fait aussi penser au fait que les yeux des juifs et des victimes de la guerre sont complètement dépourvus de lumière, donc d’espoir.

Ce n’est qu’à leur arrivée aux camps que les personnages se rendent compte de l’ampleur de cette tragédie.
Premières images masquées "de l'enfer et de la mort", les mirages de l'imaginaire ne tardent pas à céder la place à l'horreur de l'existence concentrationnaire : ses pancartes flanquées d'une tête de mort, auxquelles font pendant, à plus ou moins brève et tragique échéance, "les yeux des morts" eux-mêmes, fixant le vide ; ou ceux des vivants en sursis, aux orbites transformées en "plaies ouvertes" et en "puits de terreur". Les regards des détenus sur les chaudrons de soupe abandonnés devant les baraques, lors d'une alerte au bombardement, prennent des dimensions gigantesques.

Ainsi, il ne leur reste que les yeux pour voir, pour s’effrayer, pour pleurer. Ces yeux qui étaient avant aveugles sont le seul moyen pour eux de se rendre compte et d’ouvrir les yeux sur un monde qui n’est pas le leur. Ainsi, les derniers regards échangés avec sa mère et sa sœur, la dernière vision de son père ont permis a Elie de garder des images fortes de cette tragedie.

Cette tragédie est aussi annoncée par des prolepses.

Exemples :

Les familles juives, tout comme celles d’Elie Wiesel auraient souvent eu l’occasion de